Déjà 10 ans...Happy Birthday !!

Le 1er couloir du Vent, c’était à Dieppe en 1998. Nous faisions parti de ce groupe de cerfs-volistes et de graphistes qui avaient décidé de profiter des festivals de cerf-volant pour exposer nos créations plastiques et musicales.

Cette première intervention, avec Robert Valkenburg comme chef de groupe et coordinateur dans la mise en place de ce concert éolien permanent, a connu un véritable succès auprès du public.

10 ans plus tard, Dieppe innove encore en créant le Premier Concours de Création du Jardin du vent.

Basé sur les mêmes critères que le concours de cerfs-volants de création, sur le thème : Le « Concerto éolien » .

Après le premier briefing et les premières retrouvailles, nous vidons nos "camions" et prenons possession du terrain. Cette année encore nous avons un grand barnum, qui va servir d'atelier, de lieu de rencontre avec le public et quelque fois d'abri d'urgence contre les caprices de la météo..

Uli a rapporté de quoi travaillé toute la semaine. Du bambou, des outils et de la peinture pour fabriquer de belle libellules et aussi des morceaux de schiste pour les tailler en sifflet !!

Nous aurons droit toute la semaine à des essais plus ou moins réussis... Mais le thème n'était-il pas "Sur un air de..." Côté musique, Uli et Joël feront des démonstrations avec la plaque musicale. Tous les jours, des 9h15, nous avons des bambins qui courent au travers des drapeaux, écoutent les instruments et prennent un véritable plaisir à jouer avec les "rolling-ball" de Joël. Surtout qu'il y en a des nouveaux, à double circuit et vitesse variable. Nous en reverrons certains (presque) tous les jours !

Dans les nouveautés du jardin il y a aussi cette magnifique harpe éolienne suspendue entièrement conçue par Uli (photo de gauche). Sans oublier les bambous sonores de Bruno. Parfois le public se prend pour le vent, et tire un peu (pour rester modeste) sur les cordes, alors on explique une fois encore, que c'est le vent qui joue avec les instruments... De notre côté nous avons fait pour le concours une "spirale sonore", des dizaines de longueurs de bolduc tendu, le tout relié sur un mat en bambou (photo de droite). Joël sera récompensé deuxième pour son" orchestre fil harmonique" (photo ci-dessus)

Pour rester encore un peu dans le bois et le bambou, il y a aussi les créations de Didier et les instruments de Robert Valkenburg. Ebéniste, il travaille le bois, et les pieds de vigne, avec de belle sonorités. Robert est premier de ce concours éolien et nous le félicitons. (photo de droite)

Comme on n'est jamais aussi bien servi que par soi même... cette fois-ci nous vous présentons quelques une de nos réalisations (3 photos en partant de la gauche) : la cascade sonore, que les enfants adorent traverser sans crainte d'être mouiller - le "Mat-Son" réalisé tout spécialement pour le concours de Dieppe. Sa base est un mat de dériveur (normal on est en bord de mer), sur la voile quelques clochettes et le long du mat 2 arcs sonores et une harpe éolienne, avec résonnateurs. Moins bruyant, mais tout aussi attrayant pour les enfants, nos masques blancs. Fernando a lancé un nouveau concept : un visage fait à partir de bouteilles en plastique. C'est le nouveau Giuseppe Arcimboldo des couloirs du vent... Son travail a été apprécié, le CVCF lui a décerné le troisième prix du "coup de coeur"

Beaucoup de couleur aussi dans ces jardins, avec les moulins CD de François, les fleurs de Jean-Claude, les bannières de Miche...

Nous retrouvons aussi l'Associations MYDUCIE (Mes yeux du Ciel), qui exposent les réalisations faites par des personnes handicapées. C'est une chose importante que de mêler jardiniers handicapés et non handicapés. (au dessus - photo de droite).

Un festival toujours aussi sympa dans les couloirs du vent, un public toujours aussi nombreux et curieux, des enfants qui ne veulent plus nous quitter ....

Un seul regret pour le vol de nuit. Un problème technique de longueur de câble ne nous a pas permis d'éclairer les jardins. Nous avions pourtant de quoi faire !! Seul un petit jardin a été recréé, le long des barrières du terrain de vol pour bénéficier d'un peu d'éclairage.