L’aérostation a apporté une contribution essentielle à la réussite des opérations militaires lors de la Guerre de 14-18. A priori, on pourrait penser que l'avion, en raison de la mobilité de l'engin et de sa possibilité de survoler les objectifs, offrait des conditions d'observation encore meilleures. Or, c'est l’immobilité, d'ailleurs relative, des cerfs-volants d'observation qui constituait son principal atout, en apportant la continuité de l'observation ainsi que la transmission immédiate et directe des renseignements au moyen de sa communication téléphonique avec le sol.
Pour rendre hommage aux poilus des sections automobiles d'Aérostiers et dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Première Guerre Mondiale, nous avons réalisé des dioramas expliquant l’utilisation des cerfs-volants pendant cette période et notamment avec l’aérophotographie. |
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Pour commencer, Patrick a réaliser un gabarit pour chaque pièce composant la toile du cerf-volant Saconney, à l'échelle 1/24°. Ce gabarit a été taillé dans une feuille de plastique (photo de gauche).
L'échelle du 1/24° a été retenue car c'est celle de nos figurines en plomb représentant les aérostiers de la Grande Guerre pour notre diorama. |
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Au centre, traçage des différentes pièces sur une toile qui
normalement sert à l'entoilage de maquettes d'avions anciens. |
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Les différentes pièces des quatre Saconney sont découpées avant d'être collées avec une colle contact. |
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Au centre et ci-dessous, montage de la structure, composée de corde à piano de 6/10°. |
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La difficulté de cette maquette réside dans le fait qu'elle n'est pas destinée à rester en fixe dans un musée mais sera itinérante, en fonction de nos expositions sur l'utilisation du cerf-volant d'observation durant la Grande Guerre. |
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Le socle de ce diorama est composé de deux panneaux en contre-plaqué de 52 cm de long, soit un diorama de 1.04 m de long pour l'ensemble. Sur ce support, Patrick a collé une mousse polyuréthanne de 3 cm d'épaisseur. La base des soldats de plomb a été noyée dans la mousse.
Des impacts de bombes et une tranchée viennent compléter la mise en scène.
L'ensemble du socle a été peint avec de la peinture acrylique, avec plusieurs couleurs pour donner plus d'intensité à la scène.
Dans ce diorama, les principes du train de cerfs-volants ont été respectés. Ainsi la nacelle peut coulisser sur le câble porteur. Elle est reliée au véhicule treuil par un câble de retenue.
La nacelle a été réalisée en cordage encollé.
Ne trouvant pas de véhicule au 1/24° adapté, nous avons utilisé un véhicule Ford T, que nous avons modifié : découpage, peinture, pour se rapprocher le plus possible du véhicule treuil Saconney.
Ce véhicule maquette en plastique ne pouvant pas supporter la traction des deux câbles (porteur et tracteur) de 8/10°, un raccord démontable a été fixé sur le socle sous le véhicule pour accueillir les deux extrémités de ces câbles. |
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Sur le diorama, au niveau de la tranchée, un fil de fer barbelé a été installé. Sur la photo de droite, l'ensemble du train en position d'exposition. Une perche en carbone (non visible sur la photo) assure l'élévation du train. |
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Texte accompagnant ce diorama :
Félix Peaucou nous rapporte les circonstances dans lesquelles il a établi le record Français d’altitude en cerf-volant : « Toul marqua la période la plus active et la plus brillante pour les cerfs-volants militaires français. C’est en effet sur le territoire de Toul que le record d’altitude français fut atteint par mon ascension à 650 m effectué le 17 avril 1914 à Villey-Saint-Etienne, situé à 25 Km de Toul …. » |
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Deux autres dioramas ont été réalisés à l'échelle 1/6°, avec des personnages de 30 cm de haut, ce qui correspond à 1m80. L'un représentant un aérophotographe en 1914 et l'autre en 2014. L'échelle 1/6° permet d'être précis dans sa réalisation et de montrer au public de nombreux détails. |
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Ci-dessous, le treuil utilisé en 1914 est fonctionnel. En tournant la manivelle, on entraîne un câble d'acier (fil de pêche en acier pour le brochet)
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Pour l'aérophotographe de 2014, des équipements on été fabriqués au 1/6° : appareil photo, nacelle, télécommande. Le personnage est habillé avec des vêtements en tissu. |
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Texte accompagnant le diorama de 1914 :
Un aérostier avec le treuil qui assure le déroulement du câble durant l’ascension du cerf-volant Saconney.
Sur le câble se trouve une chambre photographique pouvant réaliser un seul cliché à la fois sur une plaque de verre, la commande du déclenchement de la prise de vue était réalisée par un câble électrique à partir du sol. |
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Texte accompagnant le diorama de 2014 :
Séance d’aérophotographie avec un cerf-volant de type Rokkaku La nacelle (support de l’appareil photo) est radio-commandée. L’antenne rouge est le récepteur qui permet de commander l’orientation et le déclenchement de l’appareil photo. L’aérophotographe manipule la télécommande de la nacelle. Une girouette indique la direction du vent, qui arrive toujours dans le dos du cerf-voliste. |
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