|
|
Alexander Bell est initialement attiré par la musique. Il s'en détourne cependant au profit d'études sur la phonétique, suivant les traces de son père et concerné par les problèmes de surdité dont souffrait sa mère. Sa famille a été associée à l'enseignement de l'élocution : son grand-père à Londres, son oncle à Dublin, et son père, Alexandre Melville Bell, à Edimbourg, étaient tous des professeurs d’élocution. Ce dernier a édité un bon nombre de travaux sur le sujet, dont plusieurs sont bien connus, particulièrement son traité sur le Visible Speech, à Edimbourg en 1868.
En mai 1868, sur demande de Mlle Susanna E. Hull, (elle a une école pour les enfants sourds à Kensington - Londres), Bell, alors âgé de 21 ans, est envoyé par son père Alexandre Melville Bell dans son école pour adapter le Visible Speech et son enseignement sur le travail sur la surdité. |
|
Bell au 'Pemberton Avenue School' pour les sourds - Boston
Library of Congress |
Il profite se son passage à Londres pour étudier l’anatomie vocale au "University College" de Londres, de 1868 à 1870.
En avril 1871, Bell passa plusieurs semaines à Boston, aux Etats-Unis, donnant des conférences pour démontrer le système d'apprentissage des sons inventé par son père ("Visible Speech").
En 1872, il enseigne à Clarke School de Boston, Massachuetts, il donne des cours à Hartford, Connecticut, puis il ouvre sa propre école, pour entraîner des enseignants de sourds-muets.
L'école est ensuite rattachée à l'université de Boston où Bell est nommé professeur de physiologie vocale en 1873.
Son travail est également devenu plus intensif, parce qu'il prenait un certain nombre de pupilles privées. L’un deux (5 ans), sourd de naissance, est le fils de Thomas Sanders riche négociant en cuir d’Haverhill, Massachusetts.
|
|
|
|
Bell a la charge de l'éducation entière de l'enfant pendant plus de trois années, 1873-76, vivant avec lui dans la maison de sa grand-mère à Salem. De plus, son enseignement du petit garçon est si remarquable que Thomas Sanders lui offre de prendre en charge toutes les dépenses de ses expériences et de garantir ses inventions par des brevets.
Avec Gardiner Greene Hubbard, un notable et ami actif dans l'éducation des sourds, ils s’associent à Bell. Les questions de Brevet seront traitées par Anthony Pollok, le conseiller en propriété industrielle de Hubbard. |
|
|
|
Au cours des années 1873-76, Bell fait des expérimentations dans le but d’inventer un dispositif pour traduire des vibrations sonores en tracés visibles (type phonautographe - Le 25 Mars 1857, Léon Scott de Martinville a reçu le brevet français # 17897/31470 pour le phonautographe).
Il espérait qu’avec cet instrument il pourrait expliquer à ses élèves sourds comment rendre correctes leurs vibrations sonores en comparant les enregistrements visuels des sons qu'ils émettent avec des enregistrements standards. Bell n'a pas amené son phonautographe à un stade d'utilisation pratique pour réaliser son but, mais il lui a permis d’avancer dans ses expériences téléphoniques. Grâce à lui, Bell a eu l’idée de la membrane pour le téléphone.
Août-Septembre 1890, Bell et ses partisans forment l'Association américaine pour la promotion de l'enseignement de la parole aux sourds. |
|
|
Source :
Smithsonian Institution - Fitzgerald Canada - Parks Canada - AT&T - National Geographic Magazine (Vol. XIV, No.6, June 1903) - Alexander Graham Bell National Historic Site - Dictionary of American Biography Base Set. American Council of Learned Societies, 1928-1936.
Photos :
Library and Archives Canada - Library of Congress American Memory - Smithsonian Institution - National Geographic |
|
|