Rappel du Sommaire du N°20 (cliquez sur les liens pour accès direct à un article) |
3° ANNÉE | N°20 |
Mars 1911 |
LE CERF-VOLANT Les Aéroplanes en Réduction ET La Photographie Aérienne Publiant le Bulletin Officiel de la "Ligue Française du cerf-Volant" ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |
Rédacteur en chef : G. HOUARD Adresser toute la correspondance à M. l'Administrateur du Cerf-Volant, 32, rue Madame, Paris. ============================================================================================== |
Altitude maximum que peut atteindre Nous allons démontrer ce résultat d'allure paradoxale, c'est que plus il y a de vent, plus il est difficile de gagner de grandes altitudes Nous allons d'abord examiner divers points se rattachant à la question. | angle d'inclinaison γ constant quelle que soit l'altitude. |
110 | LE CERF-VOLANT |
|
de soulèvement développées par un cerf-volant avec un vent de vitesse V sont pour un m2 de surface portante : Ces résultats ont été obtenus avec des cerfs-volants cellulaires de divers types et ont été vérifiés sur de petits appareils. (Expériences en 1905 et en 1908 à bord de l'Escadre de la Méditerranée) et sur de grands appareils (Expériences de 1909-1910 à Boulogne-sur-Mer). On remarquera : 1° L'importance du bridage qui diminue la traction pour un même effort de soulèvement ce qui indique que le câble est tendu plus verticalement. 2° La variation des efforts suivant le carré des accroissements de vitesse de vent. Nous avons résumé ci-dessous les résultats expérimentaux obtenus avec nos cerfs-volants de 10 m2 et en densité 1. Le cerf-volant était, pour chaque vitesse de vent, bridé de manière à produire le maximum de rendement, c'est-à-dire le maximum de soulèvement pour le minimum de traction. ----------------------------------------------- (l) C'est-à-dire pesant 1 kg 8 par m2 ou surface portante. |
Quatrième Point. - L'action A du vent sur un élément de câble incliné d'un angle « sur l'horizon est donnée par la relation : V la vitesse du vent. Cette relation a été établie par l'ingénieur Fiuzi dans ses études de l'action du vent sur les corps cylindriques. Le tableau N°2 donne la valeur de l'action du vent sur un élément de 100 m. de câble ayant 5 millimètres de diamètre (le câble est supposé tendu avec assez de force pour être sensiblement rectiligne). ----------------------------------------------- (1) Ces chiffres montrent que nous aurions pu soulever de terre un homme avec un cerf-volant de 10m2 de surface portante dés que le vent aurait atteint 16 m. Ils font également ressortir l'intérêt qu'il y a à ne pas dépasser des surfaces de 10m2 si l'on veut pouvoir manoeuvrer facilement les cerfs-volants à terre par grand vent. |
LE CERF-VOLANT |
111 |
|
Recherche de l'altitude maximum atteinte par la nacelle Nous supposons que la nacelle et son train remorqueur soit arrivés à bout de course, c'est-à-dire que le train remorqueur et le train sustentateur sont suffisamment voisins pour être considérés comme ne constituant plus qu'un seul train. |
La traction des 12 cerfs-volants de 10m2 par vent de 10m. est de 400 kil. Le câble tendu par le train fait un angle de 62° environ avec l'horizon, nous savons, en effet, que le rapport de la traction à sa composante verticale de soulèvement est égal (par vent de 10m) à 29.4/33.4 (troisième point. Par la décomposition des forces, nous déter-minons la traction au-dessous de la nacelle, c'est-à-dire au point de brisure. L'action des 110k. de poids de la nacelle réduit cette trac-tion â 300 k. et l'angle d'inclinaison à 50°. |
des deux câbles pèse 13k0.5 par 100 mètres. La nacelle est chargée de manière à repré-senter un poids total de 110 kilog. 1°Détermination de la traction au-dessous de la nacelle ---------------------------------------------- (1) Nous considérons comme maximum pratique du nombre de cerfs-volants le nombre 10. Nous n'employons même que 8 cerfs-volants en général. |
Nous savons, dès maintenant, que le câble part de la nacelle vers la terre en faisant un angle de 50° avec l'horizon. 2°Tracé des courbes limitant les longueurs égales de câble déroulé. Si nous considérons tous les arcs de cercle tangents à la ligne inclinée de 50°au point de suspension, nous obtenons la représentation du câble dans toutes les positions qu'il peut occuper au-dessous de la nacelle. Sur tous ces cercles, marquons les points équidistants de 100m, et joignons par des courbes continues les points correspondant à des arcs de même développement. Nous obtenons ainsi les courbes qui marquent les extrémités des longueurs identiques de câble déroulé. 3°Détermination de la traction au point bas du câble. Nous pouvons, en considérant le câble décomposé en éléments de 100 m., déterminer de proche en proche la valeur et la direction de la traction à l'extrémité inférieure du câble. En effet, si nous partons de la traction de 300k. trouvée pour le point haut, comme nous connaissons d'une part, le poids du câble : 13,5 par 100m. et, d'autre part, l'action du vent sur le premier élément de 100m. dirigé suivant la pente de 50°, nous pouvons avoir la valeur et la direction de la traction à l'extrémité inférieure de ce premier élément. Partant de cette nouvelle traction, nous |
112 | LE CERF-VOLANT |
|
pouvons déterminer la traction à l'extrémité du second élément de câble et ainsi de suite. Rappelons que l'action du vent doit être con-sidérée comme normale à l'élément et que sa valeur nous est donnée par la formule indiquée au 4° point (ou encore par le tableau) en |
il nous a donné les résultats suivants (Tableau n°4). On voit que l'altitude croît d'abord assez rapidement jusqu'à 450 mètres de câble puis l'ascension se ralentit et devient insigni-fiante à partir de 900 mètres de câble déroulé |
faisant une réduction proportionnelle au dia-mètre du câble considéré. Supposons maintenant que nous désirions connaître, par exemple, l'altitude de la na-celle au-dessus du treuil pour 500m. de câble déroulé. Nous savons déterminer de proche en proche la traction à l'extrémité inférieure des 500m. de câble déroulé. D'après les propriétés des arcs de cercle (2e point), la ligne treuil nacelle est bissectrice de l'angle formé par les tractions au point haut et au point bas. Traçons donc par le point de suspension de la nacelle, la bissectrice en question, et nous obtiendrons la position du treuil en prenant l'intersection de cette bissectrice avec la courbe limite des longueurs de câble déroulé, égales à 500m. Nous avons effectué graphiquement ce calcul et |
RÉSULTATS Nous avons effectué le calcul graphique d'après les principes ci-dessus indiqués pour des tractions de 400 kilog., 500 kilog. et 600 kilog., non seulement dans le cas du vent de 10 mètres mais également dans le cas des vents de 15 à 20 mètres. |
LE CERF-VOLANT |
113 |
|
clusion qui paraissait à priori paradoxale et qui est maintenant évidente : que plus il y a de vent plus il est difficile de s'élever. Nous considérons : |
CONCLUSIONS Le maximum d'altitude : 550 mètres, n'est atteint que pour 1.350 mètres de câble déroulé. |
114 | LE CERF-VOLANT |
|
- Par vent de 15 m. : Le déroulement est avantageux jusqu'à 1.115 m. de câble pour 750 m, d'altitude. I1 est normal jusqu'à 1.625 m. de câble pour 900 m. d'altitude; I1 est inutile au-delà. Le maximum d'altitude 922 m. est atteint avec 2.080 m. de câble. - Par vent de 20 m. : Le déroulement est avantageux jusqu'à 820 m. de câble pour 550 m. d'altitude; II est normal jusqu'à 1.325 m. de câble pour 700 m. d'altitude ; I1 est inutile au-delà. Le maximum d'altitude 712 ni. est atteint pour 1.390 m. de câble. CONCLUSIONS GÉNÉRALES
|
NOTE ANNEXE Ayant atteint avec nos appareils 600 m. d'altitude (nacelle lestée de 86 kil. train de 6 cerfs-volants, traction 500 kil.) nous con-naissons les difficultés que l'on rencontre lorsque l'on recherche les grandes altitudes et que l'on fait appel aux grands efforts de traction. |
LE CERF-VOLANT |
115 |
|
volant. Or sauf dans les cerfs-volants plans et dans les cerfs-volants biceliulaires à cellule avant très développée cette ligne ne rencontre que le vide puisqu'elle passe en général dans l'espace compris entre la cellule avant et la cellule arrière. Détermination expérimentale Nous supposons connue la position du centre de gravité. |
poussée de l'air qui peut être considérée com-me la résultante des deux autres forces, s'ob- tient en appliquant les procédés connus des composition des forces. Cette poussée est OB. Supposons maintenant que l'on sache déterminer l'inclinaison i du cerf-volant. Représentons l'appareil à une échelle déterminée formant avec l'horizon l'angle i en question. Dessinons également la bride, le câble dirigé suivant OA, le centre de gravité g et le plan parallèle aux surfaces portantes passant par g. Prolongeons OA jusqu'à sa rencontre avec la verticale passant par g. Soit K ce point de rencontre. La poussée passe par K puisque l'équilibre étant assuré, les 3 forces. Poids - Poussée - Traction passent par le même point. La ligne KB parallèle à OB représente la ligne d'action de la poussée et son point de rencontre I avec le plan parallèle aux surfaces portantes menées par g est le point cherché. Toute la difficulté du problème consiste donc à connaître l'angle d'inclinaison i du cerf-volant. Pour l'obtenir on peut adopter le dispositif proposé par M. L. Picaret. (Voir C. V. anémo mètre fig. 2. Journal le Cerf-Volant n° 18.) |
118 | LE CERF-VOLANT |
|
Nous avons dans nos expériences adopté un autre dispositif. Nous constituons le brin avant de la bride par un bambou se prolongeant au delà du sommet de la bride. A l'extrémité de ce bambou nous fixons une corde graduée par des noeuds régulièrement espacés. La corde passait d'autre part dans un anneau (cosse) de renvoi fixé au câble et était tendue par un léger poids. II suffisait de compter soit à l'oeil nu, soit au moyen d'une lunette d'approche le nombre de noeuds compris entre l'extrémité du bambou et la cosse pour connaître la longueur LR c'est-à-dire la valeur de l'angle « puisque les longueurs OL et OR sont connues une fois pour toutes. L'angle β que fait la direction OL (câble) avec l'horizon étant connue d'autre part et l'angle OPD = ω étant un angle fixe de 2 lignes OP et OD du cerf-volant. On a l'angle d'incli-naison i=180°-(α + β + ω). ******************************** Note sur les angles ******** |
******************************** Moyen simple de connaître ******** Le meilleur anémomètre c'est le cerf-volant lui-même. |
LE CERF-VOLANT |
119 |
|
120 | LE CERF-VOLANT |
|
LE CERF-VOLANT |
121 |
|
Etant donné le rectangle AOBJ (fig. 1) on décrit un quart de circonférence avec AO pour rayon. On divise OB et l'arc AK en n/2 parties égales. De chaque point de division de l'arc, on abaisse une perpendiculaire sur OI et on reporte chaque perpendiculaire à son point correspondant du fuseau, ainsi la longueur EF se reportera en CD. II nous faut dire maintenant comment vont être assemblés ces n fuseaux que nous avons tracés, puis découpés. Pour les coller, il faut les disposer côte à côte et très régulièrement (fig.3) en les espaçant de la surlargeur l réservée (1cm environ). Nous avons donc une largeur n X l que l'on recouvre rapidement d'une légère couche de colle, puis sans perdre de temps, il faut rabattre comme l'indiquent les parties hachuriées de la figure la surlargeur d'un fuseau sur le fuseau précédent. Un fuseau sur deux se trouve ainsi collé à son voisin, ou tous les fuseaux pairs par exemple collés aux numéros impairs. Si, (n étant pair) on séparait à ce moment les fu¬ seaux on aurait donc n/2 couples de fuseaux. Retournons tout l'ensemble sens dessus-dessous, mais sans déplacer les fuseaux les uns par rapport aux autres, l'autre face (celle qui est en-dessous sur la figure) se présente abso-lument de la même façon. On colle à nouveau les fuseaux pairs et les fuseaux impairs et on ne peut plus séparer les fuseaux qui forment un tout et sont collés en accordéon. Il suffit pour terminer la montgolfière de coller les fuseaux extrêmes le 1er et le 9me. La fermeture à la partie supérieure présente de légères difficultés que seule la pratique permet de résoudre. A la partie inférieure, on dispose un petit cercle en fil de fer qui assure à l'ouverture sa forme circulaire et facilite le gonflement. Naturellement, certains tours de mains sont nécessaires pour construire correctement une montgolfière et bien réussir le collage, aussi conseillons-nous aux amateurs, avant d'entre-prendre la construction d'une montgolfière de 1.5m à 2m de diamètre de s'exercer sur un petit modèle de 0.50m de diamètre environ. G. CAMUS. P.S.:La société « La Montgolfière » (siège social, 9 rue Saint-Augustin, Paris) organisera très prochainement un concours de construction de mon golfières en papier qui sera ouvert à tous les amateurs. Ce concours dont nous publierons le pro-gramme dans notre prochain numéro sera doté d'importants prix en espèces. Nous ne doutons pas que nos lecteurs profi- |
teront de ces avantages, aussi les engageons-nous dès maintemant à s'exercer à la cons-truction de petite modèles pour être à même de construire le mois prochain la montgolfière du concours. **************** |
122 | LE CERF-VOLANT |
|
écartant les deux faisceaux de retenue avant de les fixer à la barre par des bobines clavetées. Mêmes manoeuvres pour les atterrissages, qui, généralement sont délicats et que j'ai toujours effectués sans casse et avec une grande douceur, même dans des remous assez violents. Je veux construire tout le matériel moi-même, afin de le connaître parfaitement ; tout complet, il pèsera environ 80 kilogrammes, y compris le treuil et la nacelle Tout est démontable et aucune pièce n'excède le poids de 15 kilogrammes. L'ensemble est très facilement transportable par quelques personnes et se monte en quelques minutes. J.-B. Ribble (Le Creusot) ===================== Les Cerfs-Volants à cellules décentrées et les Mono-Cellulaires. - Dans le n°15 du Cerf-Volant, M. Marc Pujo donnait la description d'un appareil à cellules décentrées réalisant l'utilisation complète de deux cellules. L'appareil de M. Marc Pujo me parait être le fruit d'expériences nombreuses et d'études ap-profondies; mais que les partisans des mono-cellulaires, cloisonnés ou non soient des rétrogrades je trouve que l'attaque est un peu hardie car ces appareils sont doués de réelles qualités. M. Marc Pujo se plaint de l'équilibrage des mono-cellulaires. J'en ai construit quatorze à l'heure actuelle, onze petits de 0m.90 et trois de 4m.60 dont un type simple à ailerons, un à tête et à queue et un à dièdre gauchissable muni d'un plan directeur; tous n'ont été bridés qu'une seule fois, sans tâtonnements et le résultat à toujours été équivalent; au premier départ l'appareil s'élevait gracieusement et d'un léger coup d'aile escaladait les nues. Mon grand mono forme hirondelle ne fut terminé que la veille du concours d'Etampes à 9 heures du soir. Il fut bridé sur le terrain qu'éclairait un beau rayon de lune et à 9h.1/2 il prenait le départ. A 50 mètres, la lueur blafarde de l'astre des nuits se jouait sur ses ailes bleu d'azur. Le vent assez violent augmenta et à 200 mètres le dynamomètre accusa 43 kilogrammes de traction; craignant pour mon fil de ramie je ramenai non sans quelques efforts l'appareil à terre. Le lendemain, au concours, le manque de vent empêcha mon mono de montrer ses qualités. Dernièrement, il a volé 5 heures de suite par des vents variant de 7 à 18 mètres à la seconde et jamais sa stabilité n'a été précaire un seul instant. Cet appareil est la copie exacte du lauréat du meeting de Saint-Omer (6 août 1910) gagnant des prix d'altitude; poids enlevé ; facilité de départ; stabilité et angle. M. Pujo dans son dernier article, a dévié un peu de la question en ne prenant pour type des monocellulaires que l'appareil décrit par M. Roch Donzella dans le no 16 de cette revue, appareil qui soit dit sans aucun but de réclame n'est pas à dédaigner. Remarquez bien que je ne critique pas le cerf-volant de M. Marc Pujo loin de là, j'approuve son système et je crois que dans cet ordre d'idées il y a quelque chose à faire et au premier moment de liberté je vais en |
construire un; mais ne connaissant qu'impar-faitement la langue anglaise je ne peux puiser dans les revues de ce pays des renseignements qui peuvent être très utiles. Si le mono-cellulaire est un recul vers l'ancienne cellule Japonaise (ce qui est très possible) il n'en est pas moins vrai que munie d'ailerons cette cellule devient un appareil digne de figurer aux concours de cerfs-volants du xxe siècle. On peut du reste reprendre un appareil déjà ancien l'étudier et le perfectionner et avoir un cerf-volant doué de grandes qualités. Voyez la rénovation de la Montgolfière vieille de 134 ans, abandonnée pour le ballon libre et l'aéroplane et remise en honneur l'air dernier. Et pourtant les partisans de la Montgolfière ne sont pas des rétrogrades puisqu'ils associent à un engin ancien les perfectionnements modernes. Le cerf-volant à cellules décentrées est un progrès et le monocellulaire à ailes ou à ailerons en est un autre. Honneur aux chercheurs qui loin de copier servilement les modèles vieillis y apportent des perfec-tionnements. Loin de moi la pensée de vouloir détourner M. Marc Pujo du chemin qu'il suit, je voulais seulement lui faire remarquer que les qualités des monocellulaires sont nombreuses et que les adeptes de ce genre d'appareils suivent seulement une voie opposée à la sienne. Mais dans les deux partis tous les efforts ne convergent que vers un seul but le : Progrès. ANDRÉ BONNEAU (Janville), De la Ligue Française du Cerf-Volant. ===================== Pour exécuter des ascensions. - J'ai formé, de concert avec un de mes amis, le projet de construire un train de cerfs-volants monté, mais comme nous sommes encore novices dans le sport cerf-volantiste, vu que nous n'avons jusqu'ici employé que des cerfs-volants plans avec queue, nous vous serions très reconnais-sants de nous indiquer le modèle et où trouver le détail de la construction de l'appareil qui à votre avis est le plus stable et le plus robuste. la qualité de bois employé dans des construc-tions de ce genre ; les cordes et amarres, etc. La toile caoutchoutée n'est-elle pas préférable, et où se la procurer à bon compte ? Nos ressources ne sont pas en effet bien grandes, mais nous ne manquons pas d'espoir. Nous espérons recevoir bientôt une réponse utile à nos projets, car tous les modèles out dû être employés et étudiés par les lecteurs du Cerf-Volant. RAYMOND DITTÉ (CETTE).
|
LE CERF-VOLANT |
123 |
|
------------------------- ASSOCIATION POUR L'ENCOURAGEMENT AUX ETUDES EXPERIMENTALES DES CERFS-VOLANTS ------------------------- Siège Social : 32 rue Madame, Paris (VI°)- (Téléphone 744.85) Parc d'Expériences : Issy-les-Moulineaux Lieu de réunion : 10 place de la Basitlle, Paris (XI°) =============================================================================================== |
CONVOCATIONS Mardi 7 mars : Réunion générale. Les réunions, cours et conférences de la Ligue Française du Cerf-Volant ont lieu, Salle du Tambour, 10, Place de la Bastille à 8h.1/2 du soir. ===================== Concours de printemps ART. 2. - Le concours est ouvert à tous les amateurs de cerfs-volants et le droit d'enga-gement est fixé à 2 francs par cerf-volant ou train de cerfs-volants. L'engagement est absolument gratuit pour les membres de la Ligue Française du Cerf-Volant et de ses sociétés affiliées. Les concurrents, membres des sections affi-liées, devront s'assurer que l'Association dont ils font partie a bien réglé ses droits d'affi-liation, avant d'envoyer leurs engagements. ART. 3. - Les engagements devront être adressés au Siège Social : 32, rue Madame, à Paris, et s'il y a lieu, accompagnés du mon-tant. Ils devront parvenir au siège, au plus tard, le vendredi 24 mars. |
Tous les concurrents devront joindre à leur feuille d'engagement une déclaration de sur-faces des appareils, déclaration datée et signée par le concurrent. ART. 4. - Chaque concurrent pourra présenter plusieurs appareils à condition que tous ses cerfs-volants fonctionnent en même temps et constituent un seul groupe. ART. 5. - Les cerfs-volants commerciaux sont rigoureusement exclus du concours. ART. 6. - Un prix de 25 francs en espèces sera offert par la société, au concurrent vain-queur. Une médaille d'argent et une plaquette de bronze seront respectivement attribuées aux concurrents classés deuxième et troisième. ART. 7. - Les récompenses seront attribuées dans l'ordre aux concurrents qui satisferont aux conditions du concours, soit : Elever à 100 mètres de hauteur un poids minimum de 1 kilog. par Mq. de surface portante, à l'aide d'un système quelconque : cerfs-volants uniques ou trains de cerfs-volants. Le poids enlevé devra être supérieur à 5 kilogs. Il ne sera tenu compte de l'angle qu'au cas ou plusieurs concurrents seraient classés ex-aequo. ART. 8. - La hauteur sera contrôlée par une cordelette attachée au poids soulevé, corde-lette mesurant 100 mètres et tombant verticalement. La surface portante sera basée sur la projection horizontale des surfaces. ART. 9. - Les commissaires sportifs apprécieront le maximum de poids soulevé par rapport à la surface portante, soit P/S. ART. 10. - Le concours commencera à deux heures très précises et le contrôle sera assuré de 3h.1/2 à 4 heures. En cas de pluie ou d'ab-sence de vent, l'épreuve sera remise au dimanche suivant. |
LE CERF-VOLANT |
124 |
|
ART. 11. - L'homologation des résultats se fera lors de la réunion bi-mensuelle de la L.F.C.V. qui suivra la date du concours. ASSEMBLEE DU 7 FÉVRIER 1911 La séance est ouverte par la lecture du procès-verbal de la dernière assemblée. ASSEMBLÉE DU 21 FÉVRIER 1911 La séance est ouverte à neuf heures. Matériel de photographie aérienne. La Ligue Française du Cerf-Volant rappelle aux intéressés qu'elle possède un matériel complet de photographie aérienne, qui lui a été offert par le Capitaine 5aconney, et qu'elle va l'expérimenter dans quelques semaines au-dessus |
d'Issy-les-Moulineaux. Le courant électrique nécessaire au déclenchement de l'appareil sera fourni par une magnéto. ******************************** Sociétés affiliées ===================== Club Aérostatique de Dunkerque. Section de cerfs-volants. - Les membres de la section construisent actuellement deux trains de cerfs-volants destinés à être montés. L'un est composé de cerfs-volants à corps cellulaire Potter muni de cellules latérales de type sem-blable, l'autre comprend des éléments cellu-laires Hargrave à ailes dièdres. Sitôt en pos-session du câble qui doit leur être livré dans quelques semaines, les membres du Club Aérostatique de Dunkerque, commenceront les essais de mise au point. |