Rappel du Sommaire du N° 14 (cliquez sur les liens pour accès direct à un article) * Mesure de l'altitude des surcharges élevées par cerfs-volants - TH. SACONNEY * Les cerfs-volants monocellulaires - J. LECORNU * Les Cerfs-Volants remorqueurs – Roch DONZELLA * Sur la difficulté d'utiliser le cerf-volant comme paragrêle – FAIRWIND * Indicateur d'angle - ALBERT BÉNÉZET * Les Aéro-Clubs Scolaires – Henri SCHALBURG (article incomplet) * Les Concours de cerfs-volants La stabilité automatique – J. CLUSSE * Pour se défendre contre la flotte aérienne * LIGUE FRANCAISE DU CERF-VOLANT – Correspondance – un peu partout – Concours de photographies |
2° ANNÉE | N°14 |
SEPTEMBRE 1910 |
Rédacteur en chef : G. HOUARD Adresser toute la correspondance à M. l'Administrateur du Cerf-Volant, 32, rue Madame, Paris. |
Mesure de l'altitude des surcharges élevées par cerfs-volants |
L'altitude atteinte par une nacelle élevée au moyen des cerfs-volants peut se déterminer d'une manière rigoureuse, en effectuant aux extrémités d'une base de longueur connue deux visées sur la nacelle. |
vent venait détruire complètement la forme « chaînette » et arrondissait la courbe. Ayant mesuré, au cours de ces expériences d'une part l'angle α fait par le câble avec l'horizon au départ du treuil et d'autre part l'angle A de la ligne treuil-nacelle avec l'horizon nous avons été surpris de voir avec quelle précision passent par la nacelle l'arc de cercle ayant même départ au treuil que le câble (c'est-à-dire même tangente α) même longueur que ledit câble et pour angle au centre l'angle A - α. Analytiquement le résultat se traduit par la formule : formule facile à déduire de la figure ci-contre en exprimant : 1° Le rapport des angles aux arcs 2° La longueur de la corde A B en fonction du rayon et de l'angle au centre. 3°La hauteur en fonction de AB et de l'angle A Si nous appliquons ces résultats aux expériences de Boulogne nous obtenons ; Expérience du 31 Janvier 1910. - Par vent de 10 mètres: Angle A = 3l° Angle α = 24° Longueur de câble de nacelle déroulé 600 mètres. En appliquant la formule on trouve H = 319 mètres. Les visées effectuées aux extrémités de la base ont donné 320 mètres. Expérience du 2 Février 1910. - Par vent de 17 mètres : Angle A = 41° |
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à tout instant les oscillations du guidon, permettant ainsi une déviation d'environ 70° de chaque côté de la direction du vent. Le champ d'avancée de la bicyclette est donc de 140°, ce qui est largement suffisant dans la pratique. Nous avons enfin ajouté à ce système un perfectionnement qui permet de faire varier à volonté la longueur du brin inférieur de la bride et, par conséquent, d'obtenir plus ou moins de traction. Voici, d'ailleurs, la description technique de l'installation : Le cerf-volant est un planeur étagère à trois plans montés dans un cadre en pointe (fig. 1). La charpente est exactement celle d'un multi- cellulaire droit de Lecornu. La hauteur des croisillons est de 1m60. La longueur d'un côté est 1m20 et la profondeur de tous les plans est 0m40. Les trois plans horizontaux qui forment l'étagère sont séparés chacun par un intervalle de 0m40 La surface portante est ainsi de 2m256. La bride, à 3 brins, part des points A, B et C. Cette bride se continue d'ailleurs sur toute la longueur de la ligne de retenue, en d'autres termes, il n'existe pas de bride proprement dite, et le cerf-volant est rattaché à la bicy- clette par trois cordes indépendantes l'une de l'autre. Celles qui partent de A et de B servent de brins supérieurs de la bride, en même temps qu'elles jouent le rôle de ficelles de direction. Elles sont fixées à chaque extrémité de la barre de direction et leur longueur est invariable. Au contraire, la corde qui part du point C, servant de brin inférieur de la bride, peut se raccourcir et s'allonger à volonté, de la bicyclette même, et par conséquent fait varier l'angle d'attaque du cerf-volant. |
La barre de direction (fig.2), en frêne rond, de 0m015 de diamètre et de 0m80 de longueur, se fixe au guidon par deux colliers de serrage fermant avec un boulon. Elle porte à chaque extrémité une estrope dans laquelle vient s'en-gager le cabillot qui termine chaque ficelle de direction, et au milieu exactement une bobine verticale, tournant à frottement très dur, et sur laquelle est enroulé le brin inférieur de la bride.
En tournant à la main cette bobine; on fait varier la longueur de la bride, et le cerf-volant se couche plus ou moins sous le vent. Les ficelles de direction doivent être croisées, car l'inclinaison latérale doit être donnée aux plans directeurs et non pas aux plans sustentateurs. L'ensemble doit donc être assemblé comme le montre la figure n°3. Les ficelles que nous employons, de 50 mètres de longueur, sont formées de cinq tronçons de 10 mètres chacun, s'adaptant les uns aux autres à l'aide de cabillots et d'estropes. On peut donc à volonté utiliser le remorqueur avec 10, 20, 30, 40 ou 50 mètres de corde, ce qui permet d'éviter ou au contraire de rechercher les cou-rants existant au ras du sol. Pour lancer seul le cerf-volant, on réunit dans la même main les trois cordes, auxquelles on a fait préalablement un point de repère |
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qui en fait présager beaucoup d'autres, pour la jeune, mais déjà puissante société de cerf- volantistes. A deux heures, nombre de concurrents et de spectateurs étaient déjà réunis sur le terrain du polygone, qui présentait bientôt une animation inaccoutumée. M. Maillot, membre du comité de direction de la L. F. C. V, était arrivé le premier, en jalonneur et avait signalé le lien du concours par un drapeau tricolore suspendu à un de ses appareils. Les commissaires sportifs établirent, à l'aide de fanions, une ligne perpendiculaire à la direction du vent, sur laquelle devaient se placer les concurrents, et une autre ligue parallèle à la première, à 300 mètres en avant, qui devait servir au mesurage des cordes. A deux heures 1/2 tous les concurrents étant présents (il y avait dix engagés, avec un nombre double d'appareils), on procéda au tirage au sort des numéros d'ordre pour le contrôle de l'épreuve. Puis l'on procéda au mesurage des cordes en les étendant sur le terrain. - Pendant ce temps, les commissaires établirent en arrière de la ligne des concurrents une ligne de piquets et de cordes pour contenir le public - curieux, et parfois gênant, - qu'on peut évaluer à trois mille personnes. Ces opérations préliminaires une fois ter-minées, les appareils prirent le départ à volonté, et bientôt le ciel se peupla d'une infinité d'oiseaux de toile, de toutes tailles et de toutes formes. Les énumérer ici serait trop long. Nous nous bornerons à dire que la majorité des appareils étaient du type Hargrave à deux ou trois cellules, avec ou sans ailerons. Il y avait plusieurs appareils genre Madiot, quelques mixtes et des monoplans dièdres, dont l'un, du à M. Detable, est d'une conception nouvelle très ingénieuse. Il survint, surtout vers la fin du concours, quelques emmêlages de ficelles qui vinrent handicaper certains concurrents, mais on n'eut à déplorer la perte d'aucun appareil. Les commissaires sportifs, M M. R. Lemaire et R. Donzella procédèrent à l'épreuve du poids enlevé, en mesurant à l'aide d'un dynamomètre, accroché à 30 mètres du treuil, sur la corde de retenue, l'effort vertical donné par chaque appareil. Il y eut deux observations de faites pour chaque cerf-volant, à quelques minutes d'in-tervalle, et le vent ne dépassant pas 4 mètres à la seconde, on n'eut à enregistrer aucun poids enlevé de beaucoup supérieur à 2 kilos par mètre carré. L'épreuve donna les résultats suivants : 1° M. Carlier, monoplan dièdre, 2.253 gr. par mètre carré; |
2° M. Frachet, bi-cellulaire Hargrave, 2.220 gr. par mètre carré; 3° M. G. Houard, monoplan dièdre, 2.230 gr. par mètre carré; 4° M. Papillon, bi-cellulaire Hargrave, 2.080 gr. par mètre carré; 5° M. Détable, monoplan Détable, 1.660 gr. par mètre carré; 6° M. Gatineau, mixte Conyne, 1:560 gr. par mètre carré; Aucun attelage n'ayant été présenté, le prix de 50 francs - auquel vint s'ajouter le prix de 23 francs offert par M. Miarcet, vice-président de la Ligue, - fut donc attribué au cerf-volant unique de M. Carlier, auquel le Comité de la L.F.C.V. adresse toutes ses félicitations pour la remarquable tenue de son appareil. En résumé, ce concours a été superbement réussi, et comporte pour tout le monde des enseignements qui seront mis à profit dans les prochains, - et même très prochains, - concours qu'organisera la Ligue Française du Cerf-Volant. Trop tard ! L'Aéro-club de Namur nous fait parvenir un règlement de son splendide concours de cerfs-volants. Hélas ! nous le recevons trop tard pour l'insérer, puisque ledit concours a lieu le 4 septembre et que notre revue ne parait que le 10 de chaque mois. Nous regrettons d'autant plus ce retard que ce concours était d'une importance relative-ment grande et doté de 2 235 francs de prix. Nous prions instamment les organisateurs de meetings de nous faire parvenir quelques se-maines avant les épreuves, les règlements et communiqués qu'ils désirent insérer dans le Cerf-Volant. Cette note s'adresse également à nos corres-pondants, qui souvent nous envoient des articles d'actualité alors que le numéro en cours est sous presse et qu'il nous est absolu-ment impossible de modifier notre mise en pages. La composition des articles est terminée entre le 26 et le 28 de chaque mois. Passé cette date, nous ne pouvons les insérer dans le numéro en préparation. G.H. ******************************** La stabilité automatique Je lis dans le Cerf-Volant du mois de septembre 1910 un article, d'ailleurs fort intéressant de M. Lucien Ickx sur la stabilité automatique des aéroplanes. |
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se rapprochant autant que possible comme aspect des monoplans fameux? FRANCIS DEMBLON Montants extra-légers. Comme suite à la note insérée précédemment dans le Cerf-Volant, je prends pour les petits cerfs-volants des baguettes de vieux stores (1mm1/2 à 2 mm.). Je les groupe par 3, 7 ou 19 et je serre le tout entre deux spirales de papier collées en sens inverse. En coupant les baguettes de longueur différente, de façon à ce que les raccords ne se trouvent pas en face, j'obtiens des montants de longueur indéfinie. R. ARNAL. Un anémomètre. Avant de connaître l'anémomètre Daloz, j'en avais construit un semblable, basé absolument sur le même principe. Mais je n'étais pas sûr de mes calculs pour la graduation quand j'ai reçu le Cerf-Volant (n°8). J'ai été enchanté, persuadé que je n'aurais qu'à appliquer les formules, mais cela n'a pas été tout seul. N'y a-t-il pas une faute de composition Un auteur ne pourrait-il pas compléter cet article; en indiquant, par exemple, quels seraient les angles dans les cas de : poids de la sphère, 10 grammes; longueur du pendule, 10 centimètres; vent, 8 mètres et vent 45 mètres. R. ARNAL. UN PEU PARTOUT Plusieurs jeunes gens se sont réunis à Vesoul et ont fondé une société qui porte le nom d'Aéro-Club-Vésulien. Les sociétaires ont déjà construit un planeur biplan de 7 mètres d'envergure et de 6 mètres de longueur! Cet appareil, tiré par quelques membres de l'Aéro-Club Vésulien, a de ses premiers essais, enlevé très facilement un sociétaire du poids de 55 kilos. Les distances parcourues varient de 400 à 200 mètres à des hauteurs de 20 mètres environ. L'Aéro-Club Vésulien vient d'abandonner l'étude des planeurs et des modèles réduits pour se consacrer aux cerfs-volants montés. Il organisera sous peu un concours de cerfs-volants. Toutes nos félicitations à l'active association. Leblanc écrit dans le Matin du 20 août : « Ma première expérience d'aviation véritable remonte à plus de trente ans. Au rebours de la plupart de mes confrères qui commencent par être pilotes, puis se font constructeurs, je débutai par là. I1 est vrai que j'avais douze ans alors - j'en ai quarante aujourd'hui - et je construisais des cerfs-volants. J'avais la manie de les construire énormes. En bon gamin de Paris, suivant la tradition, je les essayais |
aux Buttes-Chaumont. Hélas! déplorable construction, aucun de mes appareils ne marcha, sauf un, qui, un jour de tempête, faillit m'entraîner avec lui. Je n'oublierai jamais jamais la délicieuse sensation que j'éprouvai à me sentir bousculé, tiraillé par le vent. Le fil - c'était du fil de Bretagne, léger et résistant - me cuisait les poignets. Il finit par se rompre, et, à ma grande tristesse, mon cerf-volant s'envola. «Ce fut ma première querelle avec le vent butor. J'ai pris ma revanche depuis et der-nièrement encore entre Charleville et Douai!» Un cerf-volant que nous avions lancé à la Celle-sur-Seine est allé atterrir, sa corde s'étant rompue, à 4 kil. 500 de cette commune. Un homme ivre le brisa et la foule présente se partagea les débris du cellulaire! Cet acte de vandalisme a eu pour théâtre une petite commune de Seine-et-Marne : Champagne-sur-Seine. L'Aéro-Club de France rappelle que les avia-teurs photographes comme les aéronautes, peu-vent prendre part au VIe concours de photogra-phie aéronautique, fondé par M. Jacques Balsan. La condition principale du règlement est que les épreuves représentent un travail photo-topographique pouvant être rapproché de la carte d'état-major. Le premier prix est de 1.000 francs (espèces), offert par M. Jacques Balsan; le deuxième prix, 250 francs (espèces), offert par M. Gustave Eiffel ; le troisième prix 400 francs (espèces), offert par le prince Roland Bonaparte ; plus de nombreuses médailles. La maison Gomès et Cie nous communique la liste des prix remportés par ses appareils dans de différents concours de cet été. Berck-Plage : Hors concours. Trouville : Série enfants :1er prix. Série adultes : Hors concours. Train de cerfs-volants : 1er prix. 2e prix, 3e prix. Elboeuf : Grand-prix de l'A, E. C Knocke-sur-Mer : 1er prix. - Médaille d'or. Il faut venir admirer à l'Aéronautique, 33, rue Madame, les magnifiques multicellulaires fabriqués par M. Lecornu, le distingué ingénieur bien connu de nos lecteurs. Les visiteurs pourront voir également le cerf-volant du capitaine Madiot, ainsi que de nombreux appareils de forme et de dimensions différentes. La grande quinzaine d'aviation de la baie de la Seine ayant instituée des prix pour cerfs-volants montés devant être courus au Havre, nous avions pensé à nous faire représenter par notre collaborateur M. Armand Hébert, qui avait bien voulu se charger de faire un compte rendu pour les lecteurs du Cerf-Volant. A cet effet, nous avions demandé une carte de |
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presse au Comité du Havre, de façon à per-mettre à M. Hébert de circuler librement pour faciliter sa tâche de voir et près le montage et la manoeuvre. Or, le Comité n'a pas cru devoir nous accorder cette faveur, et nous en sommes d'autant plus surpris que le Cerf-Volant est le seul journal technique s'occupant de cette question. Notre représentant étant membre du Comité d'aviation, et membre du bureau de l'Aéro-Club Havrais, nous n'eussions jamais pensé que le Comité eût commis à notre égard une semblable injustice. Enfin !... Un intéressant journal sportif de Dunkerque, le Dunkerque-Sports, vient d'ouvrir dans ses colonnes une rubrique « le Cerf-Volant ». C'est notre collaborateur M. Donzella, qui a assumé la tâche de vulgariser ainsi, dans le nord de la France, notre sport, qui n'est, hélas! pas encore assez pratiqué. Nous adressons à notre confrère toutes nos félicitations pour son intéressante initiative, et nous espérons que son exemple sera suivi sous peu par nombre d'autres journaux. Concours de photographie RÈGLEMENT Article premier. - Il est institué un con-cours de photographie aérienne par cerfs-volants. Les appareils sustentateurs doivent tirer leur force ascensionnelle uniquement de l'action du vent sur des surfaces conve-nablement disposées. Le concours aura lieu à la plaine des manoeuvres, à Wilryck, et durera du 1er juin au 30 novembre 1910. Art. 2. - Le concours porte sur l'obtention de deux clichés. Le premier doit être pris vers le sol, l'axe focal étant rendu vertical ; le deuxième doit être pris obliquement vers une zone à indiquer au concurrent. L'attention de celui ci est donc tout spécialement attirée sur la stabilité du cerf-volant employé et sur l'altitude qu'il peut atteindre ; sur les modes de suspension de l'appareil photographique qui doit permettre à l'opérateur de photographier, à volonté, toute zone qui lui serait indiquée; enfin, sur le mode de commande du déclenchement de l'obturateur. Art. 3. - Les deux clichés doivent être pris à une altitude minimum de 100 mètres. Ils doi-vent, en outre, avoir des dimensions au moins égales à 0,06 m. X 0,08 m. Art. 4. - Classement et prix. a) Le classement des concurrents est fait par les soins de la Commission du cerf-volant de l'AÉRO-CLUB D'ANVERS |
On cotera les épreuves de la façon suivante : Cliché à axe vertical: altitude atteinte. 20 pts valeur du cliché. 40 pts Cliché oblique : altitude atteinte 20 pts valeur du cliché. 60 pts Le classement sera donc fait sur 140 points. Pour les estimations d'altitude, la cote 20 sera attribuée à l'appareil, ayant atteint l'altitude la plus élevée, et pour les autres appareils, les cotes seront proportionnelles aux altitudes atteintes. b) Deux prix sont attribués à ce concours. Le premier, de 60 francs en espèces, et d'une médaille d'argent de l'Aéro-Club. Le second, de 25 francs en espèces, et d'une médaille de bronze de l'Aéro-Club. ART. 5. - Détails d'organisation. - Le concours est ouvert à tous. Les membres de l'AÉRO-CLUB D'ANVERS et de l'AUTOMOBILE-CLUB ANVERSOIS ne payent aucun droit d'inscription. Les autres concurrents doivent payer un droit non remboursable de DEUX francs. Les personnes désireuses de prendre part au concours doivent se faire inscrire par lettre recommandée adressée au secrétaire de la Commission, le Capitaine Lauwers, rue De Witte, 43, à Berchem. Les inscriptions sont reçues durant toute la durée du concours. Les essais officiels peuvent se faire tous les samedis après 14 heures et les dimanches avant 13 heures. Quand un concurrent désire faire un essai valable pour le concours, il est tenu d'en aviser le Secrétaire de la Commis-sion deux jours avant l'essai en question; il doit, en outre, confirmer cet avis par un deuxième avis, le jour même de l'essai, avant 8 heures. Pour chaque concurrent, le nombre d'essais officiels n'est pas limité. ART. 6. - Les concurrents doivent expédier au Secrétaire dans les 4 jours qui suivent l'essai fait, une épreuve de chaque cliché obtenu. Les épreuves non-primées resteront la propriété des concurrents. Toutefois, dans un but documentaire, les concurrents sont invités à faire don d'une épreuve de chaque cliché obtenu et non-primé à la Commission du cerf-volant de l'AÉRO-CLUB. Dans le même but, ils sont priés de joindre aux clichés une note donnant la description des appareils de suspension et de commande de l'obturateur de l'appareil photographique, ainsi que les poids et mesures des surfaces du cerf-volant; ils pourront, s'ils le préfèrent, déposer temporairement, chez le Secrétaire de la Commission, le cerf-volant et les appareils de suspension et de commande de l'obturateur. Le Gérant : DARMAN• Paris. - Imprimerie Levé, rue de Rennes, 71. |
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