Les ballons solaires

Le ballon solaire, c’est quoi et comment ça fonctionne ? Le ballon solaire fonctionne sur le principe d’une montgolfière très légère. Mais il ne nécessite ni brûleur (contrairement au ballon de papier) ni aucune autre source de chaleur exceptée celle fournie par le soleil. Le ballon solaire fait partie de la famille des aérostats. Comme eux, il est en sustentation grâce à la poussée d'Archimède. Il suffit de transformer le rayonnement solaire en rayonnement infrarouge, grâce à l’enveloppe du ballon. L’énergie solaire est gratuite et importante.

En Janvier 2006, avec plusieurs copains cerfs-volistes nous avions organisé un atelier « ballon solaire ».

Notre challenge : construire en un week-end 8 ballons solaires, dont un ayant la forme d’un chat, celui de François, et le mien que je voulais très différent : un pingouin.

Nous nous sommes retrouvés dans le grand garage des parents de Christophe, à Binas, par un week-end bien froid. C’est notre ami Jean-Claude qui nous avait fourni les plans et le patron. Pour les ballons classsiques, nous avons utilisé du Polyane.

Il faut 8 panneaux pour faire un ballon solaire. Après la découpe, l’atelier soudure, et comme le polyane est thermo rétractable, nous avons fait les soudures avec nos décapeurs thermiques.

Pour réaliser mon pingouin, je suis parti d’une petite photo trouvée sur un site Internet. Au préalable j’avais réalisé une maquette au 10eme, qui m’a servi de patron pour réaliser le grand (photo de gauche). La maquette mesure 1 mètre, l’original fait donc 10 mètres ! J’ai aussi utilisé du Polyane pour la partie noire du corps. Pour le ventre et les yeux, le plastique blanc est composé de sacs poubelles de salle de bain et pour le bec et les pattes jaunes, de l'emballage de panneaux isolants.
Bien sûr, il n'a pas été terminé à la fin du week-end. C’est une réalisation assez complexe, notamment pour souder les ailes à l'intérieur !
Le premier vol s'est passé à Saint-Malo (photo de droite) lors d'un atelier cerfs-volants à l'auberge de jeunesse.

Lors de la manifestation « Envols à Meudon » en juillet 2006 (photos ci-dessous), il a montré toute son élégance. Le samedi après-midi, seuls mon pingouin et quelques ballons de petit diamètre ont pu faire des démonstrations devant l'Orangerie. En effet, cet après-midi là, deux inconvénients pour les ballons solaires : un peu trop de vent, et surtout la température de l'air déjà trop élevée.

Les ballons de papier

Les frères Montgolfier font leurs premiers essais avec un ballon de papier rempli d'air chaud en 1782. De nos jours, c’est surtout au Brésil, dans la zone nord de Rio, et bien qu’interdite, que la tradition qui consiste à fabriquer et faire voler des ballons en papier est la plus importante.

C’est grâce à un brûleur que l’air, à l’intérieur du ballon, chauffe. Le ballon se gonfle alors et devient très léger. Il doit monter seul lorsqu’on le lâche. Dès que la mèche s'éteint, le ballon refroidit et retombe au sol.

En 2007, lors du festival de cerfs-volants de la Gloriette (Tours), Michel Gressier nous avait proposé d’organiser un atelier « Ballon de papier ». Avec Michel, j’allume quelques ballons papier brésiliens, pour annoncer l'atelier du soir. On a certainement fait un peu trop de publicité, presque tous les cerfs-volistes ont répondu présents pour cet atelier.

On fait salle comble. Nous organisons des plans de travail. François donne des explications sur la conception et le vol, Michel gère la découpe, et distribue les tracés en fonction des modèles.

Après avoir découpé les feuilles de soie, on colle les panneaux bord à bord avec de la colle à bois diluée, que l'on a remis dans des petites fioles avec embout pour avoir un trait fin et régulier. Ce soir là je suis chargé de montrer la réalisation des mèches qui vont servir de brûleur.

J’ai apporté de quoi faire chauffer la paraffine. Il faut ensuite enrouler bien serré du papier absorbant, type sopalain, en mettant une mèche en toile de jute au centre, tremper la mèche dans la paraffine fondue et l'essorer. Quelques essais en salle, puis c'est l'heure des envols ...