Histoire du Cerf-Volant - Kite History |
De 400 ans avant J.-C. à nos jours - 400 years BC to the present day |
Des exploits par cerf-volant Exploits by kite 1903 – 1906 |
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Des exploits par cerf-volant - Exploits by kite 1903 - 1906 |
L'aviation, à ses débuts, doit beaucoup aux cerfs-volants, que les pionniers pratiquent tous. Le développement de l'aviation est très liée à l'histoire du cerf-volant. From the beginnings, aviation owes a lot to kites, which all pioneers practiced. Therefore, the development of aviation is closely related to kite history. |
Marconi - Des essais à la liaison Tout d'abord, demandez autour de vous : « qui a inventé la radio ? ». La réponse est habituellement « Marconi ». Pour nos parents et grand-parents, l'inventeur de la radio est Guglielmo Marconi, comme ils l’ont appris dans les livres d’Histoire. Lorsqu’on évoque les débuts de la TSF, les noms de Maxwell, Hertz, Popov, Lodge, Branly et Marconi sont généralement les premiers qui viennent à l’esprit. En 1894, Guglielmo Marconi commence à expérimenter l'utilisation des ondes radio pour envoyer des messages sans fils, augmentant progressivement la distance de transmission d’un message : à travers une salle, dans un couloir, dans un champ. Marconi, l'inventeur du télégraphe sans fil, passe la portée de ses transmissions de 2 à 54 kilomètres entre 1897 et 1898 et traverse la Manche en 1899. Il lance dans le plus grand secret et malgré l'opposition initiale des directeurs de la Marconi's Wireless Telegraph Compagny, son projet de liaison transatlantique. C'est un défi : sauter sans essai intermédiaire d'une liaison de 200 km, déjà testée, à une transmission sur plusieurs milliers de kilomètres. Il se servira d'un cerf-volant, le Levitor de Baden-Powell, pour maintenir l'antenne en l'air. Mais les vents sont violents et il faut plusieurs tentatives pour lever le cerf-volant. Finalement, l'antenne d'émission est levée, grâce au " Levitor " de Baden Powell. le 12 décembre 1901, Guglielmo Marconi, avec son assistant Kemp, établit une liaison radio entre la station canadienne de Signal Hill (terre Neuve) et Poldhu (Angleterre) : transmission de trois lettres "S". Mais les Terre-neuviens ne sont pas vraiment heureux de cet évènement ! il y a à Terre-Neuve une usine qui fabrique des fils pour le télégraphe ! En savoir plus sur Marconi, sur notre reportage : La T.S.F. par cerfs-volants en 1901 |
Levitor de Baden-Powell |
Guglielmo Marconi, with his assistant Kemp |
Marconi - from tests to connection First of all, ask around you, "Who invented radio?". The reply is usually "Marconi." For our parents and grandparents, the inventor of radio is, according to all the history books, Guglielmo Marconi. When the beginnings of the wireless telegraphy are evoked, the names of Maxwell, Hertz, Popov, Lodge, Branly and Marconi are generally the first which come to mind. In 1894, Guglielmo Marconi began experimenting in the use of radio waves to send messages without the use of wires (hence the term "wireless"), progressively increasing the distance over which a message could be transmitted: across a room, down a corridor, the length of a field. Marconi, the inventor of wireless telegraph, increased the distance of transmissions to 54 km between the year 1897 and 1898; he also crossed the channel in 1899. He launched his project of transatlantic connection under great secret and despite the opposition of Marconi's Wireless Telegraph Companies managers. It was quite a challenge : jumping from a 200km tested connection, without any further trials, to attempt a several thousand km connection. He used a Baden Powell Levitor kite to keep the antenna aloft. However, the winds are so violent that Marconi needs several attempts to launch the kite. Finally, the transmitting antenna took off, thanks to the Baden Powel levitor kite. On December 12th, 1901, Guglielmo Marconi and his assistant Kemp establish a radio connection between the Canadian Signal Hill (Newfoundland) radio station and Poldhu, England. (Transmission of three 'S' characters). However, Newfoundland inhabitants do not feel very happy about this event, since a local factory manufactures telegraph wires ! For more information about Marconi, see our report : Wireless Telegraphy by kites |
S. Cody - ses débuts, les préparatifs, la traversée Samuel Cody, de son vrai nom Franklin Samuel Cowdery, quitte les Etats-Unis en 1889 où il était fermier et chercheur d'or, pour rejoindre la Grande-Bretagne ù il vit de ses spectacles : saltimbanque et lanceur de lasso. Un jour il achète pour son fils, un cerf-volant dérivé des modèles Hargrave. Il transforme cet appareil en lui ajoutant des ailes latérales. Ce cerf-volant évoque la forme d'une chauve-souris, d'où le nom de "bat kite". Dès 1901, Il l'améliore avec des ailes stabilisatrices et agrandit les cellules. Il dépose un brevet pour ce modèle qui, associé en train, permettrait de soulever un homme, d'emporter des armes, des lunettes de vue ou des appareils photos. S. Cody propose ce modèle de cerf-volant au Ministère de la guerre sous le nom de "War Kite". Mais l'Amirauté refuse d'acheter son brevet car ce cerf-volant n'est pas un modèle vraiment original et il est encore trop peu pratique. S. Cody veut prouver l'efficacité de son appareil, en traversant la Manche dans un dans un petit canot tracté par cerf-volant. L'embarcation, de 4m x 1.5m, nommée " Lela " du nom de sa femme (Lela Davis), est bâchée pour éviter la pénétration de l'eau. Ses tentatives Douvres-Calais échouent. Le 8 novembre 1903 il se prépare à partir des côtes de Calais car le vent est favorable. S. Cody quitte Calais dans la soirée, à l'heure de la basse mer, afin d'utiliser le courant de la marée montante, et de combiner ainsi l'effort de traction exercé par ses cerfs-volants avec la déviation du courant. |
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A 11 heures du soir, Cody juge le moment venu de partir et il met son canot à la mer. Peu après le frêle esquif sort du port et prend la direction de Douvres à la traîne du cerf-volant. Le bateau pilote, avec ses 6 rameurs, a bien du mal à le suivre, tant les conditions de vent sont bonnes pour le cerf-volant. Cody doit quand même affronter une baisse de vent, et après quelques difficultés, il atteint les cotes anglaises (Douvres) au petit matin, sous les ovations de la foule. L'exploit de cette traversée est largement repris dans la presse.
Extrait de " La Vie Illustrée " : " Que ressortira-t-il de pratique de cette application originale du cerf-volant au remorquage ? Il y a là pour les compagnies de navigation, toujours à la recherche de l'économie de frais de transport une idée à creuser. Et certes, des rades importantes telle celle de Brest, ne manqueraient pas d'un certain cachet pittoresque si tous les chalands s'en allaient traînés par des cerfs-volants ". Son succès montre l'utilisation possible des cerfs-volants à la navigation et qu'ils peuvent être utilisés dans la marine marchande et dans la marine de guerre. |
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Cody - the beginnings, the preparations, the crossing Samuel Cody, bearing the real name of Franklin Samuel Cowdery, left the United States in 1889, where he was both a farmer and gold seeker. He arrived in Great-Britain where he lived out as a street artist and lasso thrower. One day, he bought for his son, a kite derived from Hargrave's line. He modifies this kite by adding wings to the sides. This kites recalls the shape of a bat, hence the nickname of 'bat kite'. As early as 1901, he improves the stabilizing wings and widens the cells. He patented this kite which, stacked into a train, would allow to lift a man carrying weapons, binoculars of photographic materials. Samual Cody offers this model to the minister of war under the name of "Warkite", but the navy refuses to buy the patent, because the kite is not truly original and is not very handy. Cody wants to prove the efficientcy of his kite by crossing the Channel in a small canoe drawn by his kite. The boat, measuring 4 meters by 1.5 meter, named after his wife Lela Davis, is called Lela and is covered with canvas to keep the water out. His early Dover-Calais attempts fail. |
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But on November 8th, 1903, Cody prepare to leave Calais again as the wind is blowing in the right direction. He leaves Calais in the evening, following the low tide. This way, he can use the current of the rising tide and the traction of the kite. So, at 11 PM, Cody finds the conditions appropriate to take his boat to the sea. Soon after, the feeble boat leaves the harbor and heads for Douvres, towed by the kite |
Wind conditions for kiting are such, that the fellow boat, with its 6 oarsmen, has trouble to keep up. Cody is nevertheless faced with lighter winds and, after some difficulties, reaches the English coast (Douvres) early in the morning, under the ovation of the crowd. This glorious crossing is largely depicted by the press. |
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"La Vie Illustrée" writes : "Which practical application will come out of this original Towing application of the kite ? There is an idea to develop for boat companies who are constantly looking for ways of reducing their fees. Most certainly, important routes, like that of Brest, would become quite picturesque if all barges went away trailed by kites". His success shows that kites can be used for navigation, either commercial or military. |
Graham Bell - ses recherches, ses "géants" Après avoir fondé une école pour les malentendants, inventé le téléphone, le photophone et l'audiomètre, A. Graham Bell s'intéresse, dès 1891, à l'aéronautique et y consacre une bonne partie de sa vie. En Janvier 1892, Bell publie un article intitulé « machines volantes du futur » dans lequel il décrit des machines volantes capable de transporter des passagers sur de longue distance. Fin 1894, Bell commence ses travaux sur les ailes et les hélices. Il teste des modèles d'hélicoptère et passe rapidement aux cerfs-volants comme structure la plus stable pour le vol humain. Il commence ses recherches à partir des cerfs-volants de Hargrave (1894). C'est pendant l'été 1901 qu'il fait voler dans le ciel de Baddeck, où il a sa résidence d'été familiale, un cerf-volant triangulaire, plus résistant que les formes classiques. L'année suivante, il met au point un nouveau modèle de cerf-volant : le tétraèdre, appareil multicellulaires en forme de pyramide à 4 côtés. Il publie en 1903 un article dans le National Geographic Magazine où il expose comment d'essais en essais, il est arrivé à adopter cette forme. Il a d'abord construit des cerfs-volants à cellules triangulaires simples puis composées, avec une charpente indéformable. A Badeck, il fournit du travail à de nombreuses couturières employées à coudre et assembler les milliers de cellules tétraédriques nécessaires pour ses énormes cerfs-volants, qui peuvent se combiner en une multitude pour ne former qu'un seul appareil. |
Peter J. Pearce patented his tetrahedron kite 1976 |
tétraèdre |
En 1904, Alexander Graham Bell fait voler son "Frost King", composé de 1300 cellules. Ce modèle pèse environ 30kg, et a une capacité de soulèvement de 110kg. Puis Bell construit un cerf-volant géant de 3393 cellules, le "Cygnet I", pour soulever une personne. Soucieux de la sécurité des passagers volontaires, Bell l'avait muni de flotteurs. Les essais sont faits dans la baie de Badeck. Il faut un bateau à vapeur pour le lancer. D'abord sans passager le 3 décembre 1907, puis avec son ami, le Lieutenant Selfridge à son bord, le 6 décembre 1907, le "Cygnet I" décolle doucement et s'élève à une altitude de 50m, il vole pendant 7 minutes, mais trop lourd, il redescend vers l'eau. L'aventure se termine par un bain forcé pour Selfridge, le "Cygnet I" lui est perdu. Bell l'avait conçu pour être motorisé, il ne volera donc jamais comme un avion (Selfridge trouvera la mort un an plus tard au cours du vol du Wright Flyer III à Fort Meyer). Retrouvez plus d'information sur Graham Bell, sur notre site : sa biographie, son oeuvre, ses cerfs-volants |
Graham Bell - his research, his giants After founding a school for deaf people, inventing the telephone, the photophone and the audiometer, A. Graham Bell gets involved in aeronautics in 1891 and will dedicate a good part of his life to it. In January, 1892, Bell publishes an article called Flying Machines of the Future in which he describes passenger carrying flying machines capable of long distance flight. Late 1894, he begins tests of wings and propellers. He tests helicopter models and quickly moves on kites as the most stable structure for human flight. He begins his research with Hargrave's kites in 1894. During the summer of 1901, at his summer house in Badeck, he flies a triangular kite, stronger than classical models. The next year, he finalises the design of a new model : the tetrahedral kite. It is a multi-cellular kite shaped as a four side pyramid. |
Frost King |
Cygnet I |
In 1903, he publishes an article in the National Geographic Magazine in which he describes how, by trial and error, he came to adopt this shape. He first began with simple triangular kites, then compound ones with a rigid structure. In Badeck, he provides work to many dressmakers, hired to sew and assemble the thousands of tetrahedric cells needed for his enormous kites, which could combine into a single gigantic one. In 1904, Alexander Graham Bell flies his 'Frost King', composed of 1300 cells. The kites weighs 30 kilos and can raise 110 kilos. Bell then builds a gigantic 3393 cells kite, the Cygnet I, to lift a person. Concerned by the safety of his voluntary passengers, Bell put floats on the kite. The trials are made in Badeck bay; a steam boat is necessary to launch it. It flew without passenger first, on December 3rd 1907; then with his friend, lieutenant Selfridge on December 6th. The Cygnet takes off smoothly, then rises to 50 meters for 7 minutes. Too heavy, it then looses altitude, approaching water. The adventure ends up in a forced bath for Selfridge and the Cygnet I is lost. Designed to carry an engine, it will never fly like an airplane. (Selfridge will die a year later during the Wright Flyer III flight at Fort Meyer.) Find more information about Graham Bell on our site: his biography, his work, his kites |
Les frères Voisin C'est à l'âge des culottes courtes, sur les rives de la Saône, que Gabriel et Charles Voisin lancent leur premier cerf-volant qu'ils ont construit eux-mêmes. On en retrouve le récit dans le livre de Gabriel Voisin " Mes 10 000 cerfs-volants " : Gabriel Voisin a très tôt la vocation du plus lourd que l'air. En 1898, les frères Voisin expérimentent de nombreux planeurs sur les dunes de Berck, pour le compte de Blériot ou d'Archdeacon. En 1905, les frères Voisin ouvrent la première usine de construction aéronautique à Billancourt. Avec Louis Blériot et Archdeacon, ils construisent un planeur biplan. Le premier essai a lieu le 8 juin 1905 sur la Seine, car il n'existe pas de terrain propice aux essais. Ils le posent sur deux coques de canot, qui font office de flotteurs. Pendant 20 ans Gabriel Voisin construira 182 modèles d'avions. |
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The Voisin brothers It is at shorts wearing age, on the banks of Saone river (France) that Gabriel and Charles Voisin launch their first kite; one that they built themselves. This story is written in Gabriel Voisin's book "Mes 10 000 cerfs-volants" (My 10 000 kites) : Gabriel Voisin very soon gets a vocation for the heavier than air. In 1898, the Voisin brothers experimented numerous gliders on the dunes of Berck for Blériot or Archdeacon. In 1905, the brothers open the first aeronautical factory in Billancourt. With Louis Blériot and Archdeacon, they build a biplane glider. The first test occured on June 8th 1905, on the Seine river, since no field was appropriate for the tests. They laid the glider on two canoes, used as floats. For the next 20 years, Gabriel Voisin builds 182 models of airplanes. |
Les frères Wright Août 1899, Wilburg et Orville Wright, fabriquent un cerf-volant biplan, dont ils contrôlent l'ascension et la direction par un ingénieux système à 4 fils. 1900, les frères Wright construisent un planeur, le N°1, qui vole comme un cerf-volant. Wilbur fabrique une petite soufflerie avec un ventilateur pour reproduire l'air en mouvement autour de l'aile. En 1902, ils réussissent près d'un millier de vols planés. Ne trouvant pas de moteur assez léger et puissant, ils en fabriquent un avec leur mécanicien, Charles Taylor. 1903, le 17 décembre, sur les dunes de Kitty Hawk (Caroline du Nord), Orville Wright, aux commandes d'un aéroplane baptisé le Flyer, vole pendant près de 12 secondes et devient le premier pilote d'un "plus lourd que l'air". Le Flyer était d'abord un simple cerf-volant avant de devenir un véritable aéroplane. Caractéristiques du Flyer : 12m30 d'envergure , 6m45 de long et 2m80 de haut. Un poids à vide de 275 Kg dont 110 Kg pour le moteur de 12cv. En savoir plus sur notre page dédiée aux Frères Wright : L'histoire d'un cerf-volant qui devient un avion The Wright Brothers August 1899, Wilburg and Orville Wright build a kite whose ascension and direction can be controlled with an ingenious 4 string system. In 1900, they build their glider No.1 that flies like a kite. Wilbur manufactures a small blower with a ventilator to reproduce the air moving around the wing. In 1902, they succeed nearly a thousand of gliding flights. Not finding an engine rather light and powerful, they manufacture one with their mechanic, Charles Taylor. |
On December 17th 1903, on the dunes of Kitty Hawk (North Carolina), Orville Wright, flying an aeroplane called 'The Flyer' for almost 12 seconds, becomes the first pilot of a 'heavier than air'. The 'Flyer' was a kite at first, before becoming a real aeroplane.
Characteristics of Flyer : 40,35 ft of scale, 21,15 ft length and 9,18 ft top. A tare weight of 606 lb including 242,5 lb for the engine of 12cv. Learn more about our Wright Brothers page: The History of a kite becoming a plane |
cerf-volant biplan Kite |
planeur, le N°1 - glider No.1 |
Les vols d'Archdeacon Ernest Archdeacon, un riche avocat français, fonde, le 20 octobre 1898, l’Aéro-Club de France avec le magnat du pétrole Henry Deutsch de la Meurthe, où il occupe le poste de vice-président. L'Aéro-Club, auquel il consacrera une partie de son activité jusqu'à sa mort, est l’autorité chargée officiellement de l’organisation du sport aérien en France. En Mars 1905, près de Paris, à Issy les Moulineaux, Archdeacon fait voler son aéroplane à la manière d'un cerf-volant. Cet aéroplane est inspiré du Chanute et du Flyer des frères Wright. The flights of Archdeacon On 20 October 1898, Ernest Archdeacon, a rich French lawyer, in partnership with the oil magnate Henri Deutsch de la Meurthe, founded the Aéro-Club de France, which is still the official authority of the organization of sports aviation in France In Mars 1905, in Issy Moulineaux (near Paris), Archdeacon flies his airplane like a kite. This airplane is inspired by Chanute and the Flyer of the Wright brothers |
Les disciples Impressionné par les exploits des cervolantistes, comme les frères Voisin , les frères Wright et Santos Dumont, Zissou Lartique, frère de Jacques-Henri Lartigue, fabrique des cerfs-volants et surtout de nombreux modèles réduits moitié avion, moitié cerf-volant. |
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Il utilise tous les matériaux qu'il trouve : bois, métal, papier journal et draps. J. H. Lartique réalise des clichés des inventions de son frère et note dans son journal : " Avec papa, Zissou fabrique des cerfs-volants. Je les regarde s'élever à la rencontre des nuages. En même temps, cela me fait tout drôle de penser au minuscule poupon clandestin en caoutchouc que, en secret, j'ai accroché au grand cerf-volant. Alors, vertigineux sortilège, il me semble imaginer très bien ce qui se passerait dans ma tête, si c'était moi, le minuscule bonhomme envoyé là-haut ! ". |
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The disciples Impressed by the exploits of kite flyers like the Voisin brothers, Wright brothers and Santos Dumont, Zissou Lartique, brother of Jacques-Henri Lartigue, manufactures kites and, most importantly, many small-scale models that are halfway between plane and kite. He uses all the materials he can find: wood, metal, newspaper and bed sheets. J H. Lartique makes pictures of his brother's inventions and notes in his diary : "With dad, Zissou makes kites. I watch them rise towards the clouds. At the same time, it makes me feel funny, thinking of the tiny clandestine rubber doll that I secretely hung to the large kite. Then, as in a vertiginous magic spell, I imagine very well what would occur in my head, if it was me, the tiny guy sent up there! ". |
Les nouveautés Des passionnés étudient la possibilité d'une meilleure efficacité de vol des cerfs-volants en modifiant la cellule arrière des modèles Hargrave. Février 1911, à Dunkerque, Roch Donzella fait voler pour la première fois son Monobloc, cerf-volant cellulaire décentré, auquel il a ajouté de grandes ailes. "Nous croyons être arrivés à créer un bon appareil simple et stable. Nous l'appellerons le Monobloc en égard à sa forme un peu massive" (Roch Donzella) Un autre français, Marc Pujo propose un cerf-volant avec deux cellules identiques, mais décentrées : celle de l'arrière plus basse que celle de l'avant, pour une meilleure stabilité. "Tel qu'il est ce cerf-volant me rend d'énormes services. Je lui confie des chambres photographiques qu'il enlève seul, jusqu'à 600 m et plus avec une traction de 15 à 20 Kg" (Marc Pujo) Comme on peut le constater, à cette époque chacun cherche le meilleur système. Dans la revue consacrée entièrement aux cerfs-volants, crée en en 1909 par G. Houard, Lecornu, Hargrave, Saconney, Pujo et Donzella échangent leurs points de vue, parfois jusqu'à la polémique. |
cerf-volant - Marc Pujo - Kite |
En septembre 1911, deux belges, les frères André et Lucien Ickx proposent un cerf-volant ni vraiment plan, ni vraiment cellulaire : "Marc Pujo a conçu son cellulaire décentré. Roch Donzella est arrivé au Monobloc. Sans doute sont-ils sur la bonne voie, mais pas complètement. Etablissons un cerf-volant Monoplan". Ce cerf-volant présente une section frontale en forme de croix. Avec ce modèle les frères Ickx vont essayer de convaincre les cervolistes. |
cerf-volant - André and Lucien Ickx - kite |
The innovations Enthusiasts study the possiblility of improving kite's flight efficiency by modifying Hargrave's models rear cells. In February 1911, in Dunkerque, Roch Donzella flies his 'Monobloc' for the first time; an offset cellular kite to which he added large wings. "We think we achieved a good kite; both simple and stable. We will call it 'Monobloc', due to its rather massive shape". (Roch Donzella) Another French man, Marc Pujo, proposes a kite with two identical cells, but misaligned : the rear one being lower thant the front to insure a greater stability. "As it is, this kite renders me great services. I entrust it with my camera, which it rises alone to 600 meters and more, with a traction of 15 to 20 kilos". (Marc Pujo) As we notice, at that time, everyone is looking for the best system. In the kite dedicated magazine created by G. Houard in 1909, Lecornu, Hargrave, Saconey, Pujo and Donzella exchange their opinions; sometimes reaching polemic. |
In September 1911, two Belgian brothers, André and Lucien Ickx, propose a kite that is neither flat, neither cellular : "Marc Pujo designed his cellular with cells off center. Roch Donzela achieved the Monobloc. They are certainly going roughly in the right direction, but not quite yet. Let's make a monoplane kite". With this cross shaped model, the Ickx brothers will try to convince the other kite flyers. |
Des exploits par cerf-volant Exploits by kite 1903 – 1906 |
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