On vient du festival de Cervolix a quatre véhicules (Famille Goupil, Famille Guzman, Fernando dit néné et moi-même) après le viaduc de Millau et la traversée de Montpellier aux heures d’affluences, on perd Néné, le seul a ne pas avoir de GPS. Réfugiés à Aigues-Mortes pour la nuit, on le pilote par téléphone, mais nous n’avons pas beaucoup de temps à chaque communication car néné raccroche tous les 20s, il ne veut pas être repéré par les services d’espionnages !!!!

Demain, c’est le grand jour, traversée de Marseille d’Ouest en Est pour rejoindre les Plages du Prado.

Arrivée sur le festival Mardi en début d’après-midi, on est accueilli avec le sourire des organisateurs, cela réchauffe les cœurs, on est à Marseille ! On s’installe à la base de loisirs avec toutes les commodités et notamment des douches.

Un festival différent aussi par les types de cerf-volant, fini les gonflables que l’on voit partout mais plus de créations originales. On retrouve avec un immense plaisir Istvàn Bodoczky et son fils qui font voler leurs petits cerfs-volants asymétriques. Nous faisons la connaissance de Francis de Vent d’Azur, qui comme notre ami Emmanuel, doit avoir une passion pour les chats. Il fait voler un cerf-volant qui attire notre attention par son originalité et surtout le résultat en vol de la jeune femme sous la douche est impressionnant. Nous avons même une démonstration de ballet aérien de pilotables avec un seul homme... Le Ray Bethell italien arrive !

Cette 22éme édition, baptisée « Vent du Nord » » met à l’honneur les cerfs-volistes d’Europe du Nord, il y a 26 pays représentés. 150000 visiteurs sur cette plage du Prado. Cette avancée sur la mer est entièrement artificielle, elle a été réalisée à partir des excavations effectuées pour la construction du métro Marseillais.

Le jardin du vent pour la période du lundi au vendredi est installé tout prés du village mais loin des camions qui sont eux à la base nautique, il ne faut donc rien oublier. Le nom du festival était bien nommé : Vent du Nord, on a eu beaucoup de soleil mais notamment le jeudi un Mistral très violent, ou on a eu droit à un peeling gratuit par le sable.

Les jardins ont un grand espace dédié, même si l'installation de Michel dans la nuit nous impressionne, il restera suffisamment de place pour nous tous. Pour rentrer dans le jardin, il faut passer par une porte-barnum. Le public a ainsi vraiment le sentiment d'entrer dans un autre monde. Les jardins étant accessibles à tous, il faudra être attentif aux enfants plein de vie tout au long du WE.

Les Marseillais sont des personnes très intéressantes et passionnées par le maintien en forme de leurs corps, en permanence nous croisons des joggeurs et des footballeurs évoluent sur l’espace du Prado. Ils sont très curieux de tout et posent des questions sur tout, le dialogue est facile. Par certain côté ils nous font penser au public Belge.

Il y a eu aussi un lâcher de bonbon en 4 points simultanément. Des cerfs-volants de combat qui ont aussi évolué dans des combats en plein milieu du festival avec de la Manjha, bien managé par Jean Pierre Olive, il n’y eu aucun problème.

Il faut dire aussi que les fighters étaient tous issus de communauté indienne de Marseille plus deux personnes du Manjha-Club.

Du spectacle il y en aura partout, sur tous les terrains, comme avec ce vol de triporteur motorisé, mais aussi en mer où les kitesurfeurs profitent du vent bien établi. Nos jardinières gardent nos plantations et pendant ce temps, avec François et Joël, j’ai pu essayer la vidéo sur navette. Une activité extrême pour les appareils photo, cela consiste à utilisé une navette faite au départ pour lâcher des bonbons pour les enfants, on remplace

les bonbons par notre appareil photo. Le but étant d’essayer de ne pas le larguer, mais de lui faire faire un aller-retour en mode vidéo, frisson assuré pour le propriétaire. C'est l'initiateur de ce système, Jean Claude Conraux, qui nous nous donne nos premières leçons.
Espérant remplacer mon appareil par un reflex numérique, j’ai donc accroché mon boîtier sur la navette de François mais malheureusement il est revenu indemne de cette aventure, conclusion, je n’ai pas eu de reflex numérique mais vous aurez la vidéo de cet aller-retour.