Les Maori |
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Cette année le pays invité d’honneur était la Nouvelle Zélande. Et la Nouvelle Zélande ce n’est pas que Peter Lynn, bien que toujours aussi présent dans le ciel avec ses gros gonflables. Ce sont aussi les Maori, dont 22 d'entre eux ont fait le voyage jusqu’à Dieppe. Les maori sont le peuple autochtone de la Nouvelle-Zélande. À l'origine, « Maori » signifiait littéralement « ordinaire » « indigène ». Les indigènes se désignaient eux-mêmes comme étant des "tangata Maori", cela signifiait "hommes indigènes". |
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Ils nous ont fait découvrir tout au long de ce festival leur culture et leurs traditions au niveau de leurs cerfs-volants, mais aussi au travers de leurs jeux, leurs danses, leurs prières traditionnels (Karakia) et leurs chants traditionnels. On n’a pas tout compris, mais c’était très prenant et émouvant. |
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Durant la parade et chaque jour, les maori ont interprété des danses rituelles, le Haka. Coutume importante lors de rencontres sociales pour se souhaiter la bienvenue. Durant ces danses les visages des Maori se transforment et deviennent extrêmement expressifs, très guerriers. |
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Les hommes frappent le sol avec un bâton (Tai aha) tandis que les femmes font tournoyer avec habileté le « poi » (lest léger relié à une cordelette). Le tremblement de leurs mains lors de la danse représente Tane-rore (tremblement de l’air durant les chaudes journées d’été). Le but de ces danses étant d’effrayer l’ennemi pour éviter de le combattre. |
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Les tatouages (Moko) renforcent les expressions. Ces tatouages se font surtout sur le visage, mais certains guerriers ont aussi des tatouages en spirale sur les fesses et souvent jusqu'aux genoux. |
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Les femmes sont un peu moins tatouées : lèvres soulignées de bleu foncé. Chez les femmes Maori présentes à Dieppe, les plus âgées ont le menton réellement tatoué. Chez les plus jeunes il s’agit de motif peint à l’encre, et parfois quelques lignes fines décoraient les joues et le front. |
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Séances tatouages (avec des marqueurs) dans la tente Maori, avec des motifs traditionnels. L'un des tatoueurs me dessine un superbe oiseau stylisé, que je garderais quelques jours. Les enfants ont dû retourner à l'école avec les marques de leur passage à Dieppe !
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Le cerf-volant Maori est souvent appelé « Te Manu Tukutuku » (Manu = oiseau). Les cerfs-volants étaient considérés comme un lien entre ciel et terre et sont intimement liées à "Matariki" (petit faisceau d’étoiles ou Pléiades). Traditionnellement pour les Maori, l‘apparition de "Matariki" signale le moment de célébrer le Nouvel An. Ils sont fabriqués à partir de végétaux, ornés de coquillages et de plumes et sont très légers. Certains servaient d’armes de guerre en piquant droit vers l’ennemi pour l’effrayer (comme le CV noir) |
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Les cerfs-volants les plus communs sont construits avec du toe toe (hautes herbes des pampas de Nouvelle Zélande), du manuka (un des arbustes les plus communs de la Nouvelle Zélande), du harakeke (lin), du raupo (roseau) et de l’aute bark (écorce de mûrier). |
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Les grands cerfs-volants sont appelés Manu Atua, Manu Whara et Manu Tangata.
Michel Gressier a réalisé pendant la semaine ce cerf-volant aux motifs maori. c'est le symbole de l'oiseau. Et Te Ngaehe Wikaïra prend un réel plaisir à le faire voler, même s'il n'est pas tout à fait terminé.
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Des jeux traditionnels ont aussi été présentés au public, comme le « Ki-O-Rahi » et le « Mu Torere » (mais là je n’ai pas d’explication); Le repas de clôture nous a permis d'entendre une dernière fois les chants Maori. Vraiment dommage que vous n'avez pas pu nous en vendre.. Ils nous manquent déjà
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