NOS JARDINS DU VENT
 
Depuis leurs premières apparitions, les Jardins Eoliens ont beaucoup évolué. Les étranges réalisations sont de plus en plus esthétiques. Les "aéolistes" (musique éolienne) et "scénéolistes" (ceux qui mettent en scène le vent), avec leurs objets éoliens, structures aléatoires et plantations graphiques occupent une place de plus en plus importante dans les festivals de cerfs-volants.
Pour la plupart, cervolistes de cœur, ils ont dans l'âme la passion du vent, de la poésie et de l'extravagant ! Nous avons été présent dès les premiers Jardins Eoliens. Notre volonté a été d'y participer activement et aussi de les faire découvrir à travers une vidéo "Les Maîtres du vent"

Venez vous promener dans nos jardins éoliens
 

   
Extrait du magazine Cerf-volant Passion - avril 1998 :

"12emes Rencontres Internationales de cerfs-volants, Alain Chevalier avait déroulé son Fil d'Ariane sur un champ éolien où sont venus Etienne Veyre (et ses arches fantastiques), Didier Ferment (minimum de moyens pour création maximale), Patrick et Patricia Mouchague, tous maîtres du vent."

Pour participer à ce Fil d'Ariane initié par Alain Chevalier, nous avons préparé, avec l'aide de quelques amis, plus de 1000 bambous, décorés de bandes de couverture de survie et plantés le long d'un fil rouge, près de la mer. Ce fil conducteur réunissait plusieurs cervolistes, plasticiens et artistes.

L'histoire de nos installations qui mettent en scène nos objets éoliens a été reprise dans la presse de Berck :
Du fil d'Ariane au vaisseau d'Éole
   
Des masques noirs, blancs et dorés ont été utilisés dans plusieurs scènes. D'abord dans le "Jardin des Hommes" (Berck-99), où ils représentent un public attentif, écoutant la musique éolienne. Puis marins, à bord du Vaisseau d'Eole (Dieppe), et Pirates veillant sur leur butin de sable (Berck)
 
     
Les masques ont ensuite revêtu des habits noirs et blancs et le regard fixé vers la mer, comme ces femmes de marins, ils attendent le retour des bateaux (Barneville). Leur meilleur rôle : celui que l'imaginaire des enfants qui passent leur attribue, comme ces fantômes du vent.
 
 
Parmi nos réalisations, nous avons utilisé des transparents avec des motifs en couleur et des symboles. Lorsqu'il y a du soleil ou une certaine luminosité, les couleurs et les motifs se projettent sur le sol.
Quand un enfant se baisse pour récupérer dans ses mains du sable bleu ou rose, c'est magique.

Chaque lettre est indépendante, on peut ainsi réaliser des mots choisis par les enfants, en fonction de leur imagination ou d'un thème choisi. Ils peuvent aussi faire des dessins.

Un autre matériel simple à utiliser est sans aucun doute le bolduc. Tous, grands et petits, sont fascinés par les ondes et les sons que peut produire ce petit ruban.

On peut le tendre simplement sur un morceau de bois courbé, pour en faire un arc éolien.
     
Nous l'avons déjà déroulé sur de très grandes longueurs, les ondes émises font penser à un réacteur d'avion.

Nous avons construit le Mur du Vent (photo ci-dessus) et le public a pu ainsi découvrir des sons inhabituels
       
Pour le concours de Dieppe 2008, nous avons crée une "spirale sonore", faite de dizaines de longueurs de bolduc tendu, le tout relié sur un mat en bambou (photo 2 - gauche). Toujours pour le concours de Dieppe 2008, le "Mat-Son". Sa base est un mat de dériveur (normal on est en bord de mer), sur la voile quelques clochettes et le long du mat 2 arcs sonores et une harpe éolienne, avec résonnateurs. Et une cascade sonore, que les enfants adorent traverser sans crainte d'être mouiller, à partir de tube de centaines de tubes de stylos cristal.
 
 
Nos jardins sont éphémères. Après les transparents et le bolduc nous avons travaillé sur des matériaux textile. Nous avons utilisé des matières comme l'organza et le bambou pour réaliser ces pyramides et bannières. A Dieppe, l'éclairage du vol de nuit leur a donner un effet très précieux. Mais elles se révèlent surtout en bord de mer, lorsque le soleil couchant ravive leur couleur chatoyantes.
 
Nous avons fabriqué une petite bonne femme, est constituée de bouteilles, d'un cubitainer, avec des cheveux en stylo. Comme les enfants nous demandaient souvent : « comment elle s’appelle ta copine », nous l’avons baptisée Plastica, Elle fait maintenant partie de la famille !
 
     
Notre petite Plastica nous a suivi dans de nombreux festivals. Au fur et à mesure de son existence, elle a pris la parole puis a bougé les bras. Une liaison talkie-walkie, l’un installé dans sa tête au niveau de sa bouche, l’autre pour Patricia, nous a permis d’avoir, Plastica et les enfants, de longues discussions. Nous avons passé de bons moments de franche rigolade. Et quand Plastica était un peu fatiguée (batterie à plat) les enfants qui repassaient par là lui demandaient pourquoi elle ne parlait plus et si elle était malade. Aujourd'hui, Plastica coule une retraite bien méritée chez nos amis Suisse, Magui et Bernard.
 
     
Quant à notre poisson, dénommé Karl, il est constitué de 200 coquilles saint jacques en aluminium cousues à la "Lagerfeld", sur une structure en grillage.  Karl a participé à de nombreux festivals, mais ceux qu'il a préféré sont les bord de mer !
 
     
Sensibles à l'environnement qui nous entoure, nous avons mis en scène la "pollution traversant la couche d'ozone", avec du spi noir et orange et complétée par de petits panneaux explicatifs. C'est Léon Teissenrec de Bort qui a mis en évidence en 1902 le rôle de la couche d'ozone qui absorbe le rayonnement solaire (en fait les ultraviolets).
 
 
Nous avons aussi travaillé les bouchons en plastique. En fonction des festivals, nous avons fait des champs de roseaux, des chamallows dans des pays imaginaires et des labyrinthes pour les enfants.

Le but étant de montrer aux parents et aux enseignants qu’avec peu d’investissements, de la récupération et beaucoup d’imagination (et ça les enfants en ont) ils peuvent les occuper tout en les faisant travailler manuellement.
 

     

Notre vidéo : "Les maîtres du vent"

Entrez dans le monde mystérieux des aéolistes. Ils vous feront découvrir comment le vent devient musicien ; comment ils construisent et mettent en scène des structures spécialement conçues pour tirer des sons du souffle naturel du vent.

Suivez les traces de Bruno, avec ses moulins à vent, de Didier et ses bambous sonores. Ecoutez les harpes éoliennes de Robert. Appréciez la démonstration d'Uli et de ses flûtes cubiques.

En un mot, soyez les promeneurs privilégiés de ces fabuleux "Couloirs du Vent".

Film de 33 minutes.
Images et sons : Patrick Mouchague et Olivier Melennec
Commentaires : Patrick et Patricia Mouchague
Moyens matériels professionnels de l'Institut International de l'Image et du Son.

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